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1 er MAI

Communiqué de presse intersyndical

Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens trÚs particulier.

Depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis, l’extrĂȘme droite se sent pousser des ailes. Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Meloni, soutenus par les plus grands milliardaires, veulent remplacer le droit international construit aprĂšs 1945 par la loi du plus fort, ou plutĂŽt du plus riche. Les consĂ©quences pour les travailleuses et les travailleurs sont dĂ©jĂ  bien visibles. L’extrĂȘme droite s’en prend frontalement Ă  l’État de droit, elle attaque le droit Ă  l’avortement, Ă  l’éducation, ou encore les droits des immigré·es ou des personnes LGBTQIA+. La lutte contre le changement climatique est enterrĂ©e et les chercheurs sont muselĂ©s pour permettre aux multinationales de faire toujours plus de proïŹts. La remise en cause de l’aide au dĂ©veloppement par les États- Unis mais aussi l’Europe va pĂ©naliser des centaines de millions de personnes, Ă  commencer par les femmes en Afghanistan, au Yemen, ou encore dans des dizaines de pays africains. Racisme, antisĂ©mitisme, islamophobie, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisĂ©, voire organisĂ© par l’extrĂȘme droite et les mĂ©dias des milliardaires.

Le 1er mai, nous manifesterons par millions dans le monde entier pour dĂ©fendre la coopĂ©ration et la solidaritĂ© entre les travailleur·euses du monde entier. Nous serons avec les ukrainien.ne.s et palestinien.ne.s qui ne cessent de pleurer leurs morts et exigent une paix juste et durable, sous l’égide de l’ONU. Nous exigerons avec tous les travailleurs et les travailleuses du monde menacĂ©s par la guerre commerciale, la mise en place de rĂšgles pour un juste Ă©change, basĂ© sur le respect des droits sociaux et environnementaux. Nous dirons notre solidaritĂ© avec tous les travailleurs et travailleuses exilĂ©-es prĂ©carisĂ©.es par des politiques toujours plus en plus violentes.

Au nom de l’« Ă©conomie de guerre », on explique aux salariĂ©.e.s français.e.s et europĂ©en.ne.s qu’il faut qu’ils fassent des sacriïŹces, qu’ils renoncent Ă  leurs droits, et aux services publics. A l’opposĂ©, nous voulons rĂ©duire le temps de travail. Nous refusons de travailler jusqu’à 64 ans, nous continuons d’exiger l’abrogation de la rĂ©forme des retraites et nous refusons la capitalisation. Nous le voyons aux États-Unis, la chute de Wall Street a comme premiĂšre consĂ©quence l’effondrement des fonds de pension !

Au lieu d’une surenchĂšre guerriĂšre, c’est notre dĂ©mocratie qu’il faut renforcer face aux ingĂ©rences Ă©trangĂšres et aux tentatives de dĂ©stabilisation des milliardaires. Il faut donner Ă  nos services publics, Ă  nos Ă©coles, Ă  nos hĂŽpitaux et nos universitĂ©s les moyens de fonctionner. Il faut protĂ©ger les contre-pouvoirs toujours ciblĂ©s par l’extrĂȘme droite, protĂ©ger l’indĂ©pendance de la justice, garantir la libertĂ© de la presse, la libertĂ© de la recherche, et les libertĂ©s publiques et syndicales !

Aux États-Unis, en Argentine, en Turquie, en Serbie, en IsraĂ«l, en Belgique ou encore en GrĂšce, partout dans le monde les travailleurs et travailleuses ainsi que les Ă©tudiants et Ă©tudiantes se mobilisent pour dĂ©fendre la dĂ©mocratie et exiger la justice sociale. Les pĂ©rils sont immenses, mais notre force l’est encore plus. Rien n’est Ă©crit d’avance et c’est notre mobilisation qui fait la difĂ©rence. Soyons au rendez-vous le 1er mai. Paix, libertĂ©s, justice sociale !

  

Le 11 avril 2025

 
 
 
 
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Préavis de grÚve du 3 avril 25 au 11 avril 25 au lycée Agricole ENILV de la Roche sur Foron.

   Par suite des prĂ©avis que nous avons dĂ©posĂ©s couvrant les journĂ©es du 31 mars au 11 avril, nous avons Ă©tĂ© reçus, lundi 31 mars pour la rencontre « de nĂ©gociation » prĂ©alable, par les services de la Direction de l’Education et des LycĂ©es [DEL] de la RĂ©gion.

Nous les remercions mais regrettons l’absence une fois de plus, d’un Vice-PrĂ©sident membre de l’exĂ©cutif en charge des ressources humaines et/ou de l’Education.

Pour bref rappel, les motifs de grĂšve sont un manque de personnel dont l’acuitĂ© se fait d’autant plus ressentir qu’il est signalĂ© depuis longtemps et donc que les difficultĂ©s se dĂ©multiplient plus qu’elles ne s’additionnent.

Ce manque touche tous les « services » :

  • En cuisine/restauration sur un effectif de 7 agents, trois manquent qui correspondraient Ă  une absence de recrutement et deux « non-remplacements ».
  • Au service « entretien courant/ mĂ©nage » la situation se tend pour les agents et pour le niveau de service qu’ils rendent tant-bien-que-mal, d’autant plus qu’ils pallient aussi les manques en restauration : Deux agents sont non remplacĂ©s pour seulement trois « prĂ©sents » et un effectif total initial de cinq.
  • Un seul agent de la RĂ©gion assure l’entretien technique/maintenance du site et des BĂątiments alors que la superficie et le nombre de bĂątiments en exige au moins deux en permanence. (Seul le nombre d’élĂšves serait pris en compte ?) ?

 Suite à cette rencontre, les personnels ATT présents et leurs représentants ont acté que :

  • La question du remplacement de deux titulaires mĂ©nage par deux contractuels a Ă©tĂ© transmise par la DEL Ă  la DRH :
  • NĂ©anmoins nous regrettons que, laissant au service ressource humaine la responsabilitĂ© du dit recrutement les services de la DEL n’ont pu prĂ©ciser les modalitĂ©s de ce remplacement ni vĂ©ritablement les garantir.
  • La RĂ©gion assume implicitement un dĂ©ficit horaire dans le service de l’établissement, le temps de travail d’un contractuel Ă©tant infĂ©rieur Ă  celui d’un titulaire ? ceci ne saurait nous satisfaire.
  • La RĂ©gion a avancĂ© (enfin ! aprĂšs deux mois d’attente 
) concernant le recrutement d’un nouvel agent en remplacement de notre collĂšgue malheureusement dĂ©cĂ©dĂ©e, et alors que durant les absences prolongĂ©es de celle-ci durant les trois derniĂšres annĂ©es, il nous Ă©tait opposĂ© l’impossibilitĂ© de la remplacer.
  • La RĂ©gion n’aborde pas encore la question du remplacement de l’autre collĂšgue cuisine pourtant absente elle aussi. Ce qui laisserait les Ă©quipes cuisines en grand dĂ©ficit.
  • La RĂ©gion ne veut pas entendre les besoins rĂ©els de l’établissement sur la maintenance, continuant d’estimer qu’un seul agent maintenance suffit pour l’ENILV 74, en dĂ©pit de la superficie et des besoins de celui-ci.

Pour nous ces trop petites avancĂ©es ou /et au mieux  promesses de la RĂ©gion ne permettent pas d’assurer un service de qualitĂ©, voire elles participent une fois de plus de la dĂ©gradation des conditions de travail gĂ©nĂ©rales de nos agents, il ne nous est plus possible d’accepter le jeu manifestement dĂ©lĂ©tĂšre de la RĂ©gion.

Nous personnel de l’ENILV exigeons avec la FSU :

  • le remplacement des deux agents mĂ©nage absents non par deux contractuels mais par 2,5 postes d’agents contractuels, afin de pourvoir complĂštement au volume horaire laissĂ© vacant par ces agents.
  • Un recrutement effectif prompt et datĂ© du poste cuisine laissĂ© vacant depuis prĂšs de deux mois.
  • Le remplacement de la deuxiĂšme collĂšgue agent cuisine, avec une date d’effectivitĂ© prĂ©cise et rapide .
  • La crĂ©ation par la rĂ©gion d’un deuxiĂšme poste d’agent de maintenance, compte tenu de la taille et des besoins rĂ©els de l’établissement.

Jusqu’à l’obtention de nos demandes, nous serons en grùve à compter du jeudi 3 avril.

Veuillez, Madame, Monsieur, croire sincĂšrement en notre profonde dĂ©termination Ă  protĂ©ger l’enseignement agricole public


Respectueusement.

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BAISSE DE LA RÉMUNÉRATION EN CAS D’ARRÊT MALADIE : UNE MESURE INJUSTE ET INJUSTIFIABLE

BAISSE DE LA RÉMUNÉRATION EN CAS D’ARRÊT MALADIE : UNE MESURE INJUSTE ET INJUSTIFIABLE

La rĂ©duction de 100% Ă  90% de la rĂ©munĂ©ration maintenue des trois premiers mois en congĂ© maladie Ă  compter du 1er mars pĂ©nalise et stigmatise une fois encore les agent·es de la Fonction publique. Cette mesure vient s’ajouter Ă  la suppression de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), et Ă  l’absence de mesures salariales gĂ©nĂ©rales. 

Importante dégradation des conditions de travail, les femmes sont les premiÚres victimes face à cette attaque directe contre des agentes qui, chaque jour, assurent des missions essentielles. 

En obligeant les agent.e.s Ă  arbitrer entre leur santĂ© et leur portefeuille, cette mesure, qui s’ajoute au jour de carence, risque de favoriser la transmission des maladies – entre collĂšgues mais aussi au public accueilli. C’est Ă©galement un risque d’aggravation des affections et des arrĂȘts plus longs en consĂ©quence. Les quelques Ă©conomies en amont engendrent plus tard de beaucoup plus lourdes dĂ©penses tant pour des employeurs devant remplacer leurs agent.es que pour la SĂ©curitĂ© sociale.

Cette mesure est aussi une attaque frontale contre un principe fondamental de la SĂ©curitĂ© sociale : protĂ©ger les agent·es contre les pertes de revenus dĂ©coulant d’une incapacitĂ© de travail en raison de leur santĂ©. 

La FSU Territoriale dénonce cette mesure qui pénalise à nouveau nos collÚgues les plus fragiles :

Nous demandons que chaque collectivité revendique la possibilité de maintenir les indemnités journaliÚres à hauteur de 100% pour ses agent.es, ce qui ne représente pas une dépense supplémentaire sur le budget mais réellement un geste fort envers les agent.es aux situations de plus en plus précaires. 

Les agent.es ne doivent pas payer la crise budgĂ©taire ! C’est pourtant bien la solution trouvĂ©e par le gouvernement. Alors qu’il demande aux collectivitĂ©s de faire des Ă©conomies, il leur propose de faire les poches de leurs agent.es pour renflouer leur caisse.

Nous revendiquons que les sommes rĂ©cupĂ©rĂ©es par les collectivitĂ©s grĂące Ă  ce mĂ©canisme inique soient reversĂ©es aux agent.es concernĂ©.es. Il faut que chaque collectivitĂ© organise ce remboursement par des actions de prĂ©vention, d’amĂ©lioration des conditions de travail et de mesures en faveur des plus prĂ©caires notamment par la mise en place et l’abondement de mĂ©canismes d’action sociale.

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8 mars 2025 : GrÚve féministe !

Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes, toutes en grÚve féministe et en manifestations !
Stop Ă  l’extrĂȘme droite, Ă  la droite rĂ©actionnaire, au gouvernement et Ă  sa politique libĂ©rale et autoritaire !

Le 8 mars, journĂ©e internationale de mobilisation pour les droits des femmes, nous appelons Ă  la grĂšve du travail, des tĂąches domestiques, de la consommation. Sans les femmes, tout s’arrĂȘte !
Nous sommes dĂ©terminĂ©es Ă  lutter, Ă  faire entendre nos voix pour obtenir l’égalitĂ©.

Solidaires avec les femmes du monde entier !
Afghanes, Iraniennes, Palestiniennes, Soudanaises, Kurdes, Ukrainiennes, nous sommes solidaires de toutes celles qui encore aujourd’hui sont emmurĂ©es, exĂ©cutĂ©es, qui font face Ă  des bombardements massifs, au gĂ©nocide, Ă  l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent Ă  nourrir leur famille et elles- mĂȘmes, de toutes celles qui se dĂ©fendent farouchement pour recouvrer ou obtenir leur libertĂ© et leurs droits, qui sont confrontĂ©es aux conflits armĂ©s, aux rĂ©gimes fascisants, rĂ©actionnaires, thĂ©ocratiques et colonialistes. Nous sommes solidaires des femmes et des populations subissant de plein fouet les consĂ©quences dramatiques du changement climatique, aggravĂ© par les politiques productivistes et capitalistes.


Non Ă  l’ExtrĂȘme Droite !
Les idĂ©es d’extrĂȘme droite qui prĂŽnent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, se banalisent, et sont aux portes du pouvoir, voire y accĂšdent partout dans le monde, Ă  l’image de Trump aux Etats-Unis
 Les femmes, les minoritĂ©s de genre, les migrant·es en sont les premiĂšres cibles. En France, nous dĂ©nonçons les propos racistes du ministre de l’intĂ©rieur, nous exigeons la rĂ©gularisation et l’ouverture des guichets pour que tou·te·s les immigré·es puissent rester ici. Nous refusons l’abrogation du droit du sol Ă  Mayotte et la remise en cause de l’Aide MĂ©dicale d’Etat.

Nous voulons vivre et pas survivre !
Les diffĂ©rents gouvernements ne font rien contre les inĂ©galitĂ©s salariales et les bas salaires qui touchent particuliĂšrement les femmes (62 % des personnes payĂ©es au SMIC sont des femmes). Quant aux mĂšres isolĂ©es touchant le RSA, elles sont confrontĂ©es Ă  de multiples difficultĂ©s pour trouver un emploi (problĂšme de garde d’enfants, de transports
). ParticuliĂšrement touchĂ©es par la crise du logement cher, les femmes sont majoritaires parmi les personnes expulsables et sont de plus en plus nombreuses Ă  vivre dans la rue. Les femmes sont majoritaires parmi les 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvretĂ© ! Nous exigeons l’abandon de la rĂ©forme du RSA, qui oblige les bĂ©nĂ©ficiaires Ă  faire 15h de travail forcĂ©, gratuit et sans contrat ! Nous exigeons l’abrogation des rĂ©formes sur l’assurance chĂŽmage restreignant les droits des chĂŽmeur·ses. RĂ©munĂ©rons le travail Ă  sa juste valeur, Ă  salaire Ă©gal entre femmes et hommes!

Pour l’égalitĂ© salariale, du temps pour vivre, des salaires et une retraite dĂ©cente !
Le gouvernement n’a aucune volontĂ© de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s salariales, de 27% en moyenne entre les femmes et les hommes. La transposition de la directive europĂ©enne sur la transparence salariale vise Ă  renforcer l’application du principe d’une mĂȘme rĂ©munĂ©ration « pour un mĂȘme travail ou un travail de valeur Ă©gale”. Nous exigeons la transposition immĂ©diate de cette directive, la revalorisation salariale des mĂ©tiers fĂ©minisĂ©s (Ă©ducation, soins, nettoyage
)., l’interdiction du temps partiel imposĂ©, la transformation des CDD en CDI et la rĂ©duction du temps de travail avec embauches correspondantes. Nous nous battons pour l’abrogation de la rĂ©forme Macron des retraites, et pour une rĂ©forme des retraites favorable aux femmes, la retraite Ă  60 ans avec une rĂ©duction du nombre d’annuitĂ©s.

Des Services publics au service de nos besoins !
MalgrĂ© la paupĂ©risation croissante et le manque crucial d’aide publique sur les territoires, le gouvernement Bayrou va continuer le dĂ©mantĂšlement des services publics de la SantĂ©, de l’Éducation, du Logement
. Les femmes en seront doublement pĂ©nalisĂ©es : parce qu’elles sont majoritaires dans la fonction publique, et qu’elles devront se substituer aux services de la petite enfance et de la prise en charge de la dĂ©pendance. Nous exigeons un service public national de l’autonomie tout au long de la vie, Ă  la hauteur des besoins, avec les moyens correspondants, sans oublier une prise en charge rĂ©elle du 4Ăšme Ăąge. Nous exigeons la crĂ©ation d’un vrai service public de la petite enfance pour en finir avec les crĂšches privĂ©es Ă  but lucratif et les maltraitances liĂ©es aux Ă©conomies de personnels dans ces structures. Nous sommes opposĂ©es Ă  la recommandation de la Cour des comptes de dĂ©velopper “la garde parentale, moins onĂ©reuse pour les finances publiques” qui n’est qu’une incitation au retour des femmes Ă  la maison.

Pour un réel partage du travail domestique !
Nous ne pouvons nous satisfaire que rien ne bouge dans la rĂ©partition des tĂąches au sein des couples et ce depuis des annĂ©es. Cette inĂ©galitĂ© dans la rĂ©partition du travail domestique se traduit par des inĂ©galitĂ©s dans la sphĂšre professionnelle et est l’un des facteurs des inĂ©galitĂ©s salariales et patrimoniales. Nous dĂ©nonçons le mirage des “nouveaux pĂšres” car les femmes en font toujours beaucoup plus que les hommes, qui de fait prennent plus souvent les tĂąches valorisantes, en laissant les tĂąches mĂ©nagĂšres Ă  leur compagne. C’est tout l’enjeu d’une Ă©ducation non sexiste qui puisse permettre d’en finir avec les stĂ©rĂ©otypes de genre.

Notre corps nous appartient !
L’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liĂ©s au manque de moyens du service public de la santĂ© pour recourir Ă  l’IVG. Nous rĂ©clamons la rĂ©ouverture des plus de 130 centres d’interruption volontaire de grossesse fermĂ©s. Nous dĂ©nonçons les offensives rĂ©actionnaires qui s’en prennent aux droits des personnes LGBTQIA+ qui veulent limiter le droit de vivre librement son orientation sexuelle et son identitĂ© de genre. Nous exigeons une transition libre et gratuite pour toutes et tous. Nous dĂ©nonçons les offensives transphobes rĂ©actionnaires, notamment les propositions de loi qui remettent en cause toute possibilitĂ© de transition des mineur·es, et nous demandons la fin des mutilations et des traitements hormonaux non consentis. Femmes handicapĂ©es, nous subissons toutes les violences. PrivĂ©es de nos droits Ă  l’autonomie, Ă  l’éducation, Ă  l’emploi, aux soins et Ă  la procrĂ©ation. Nous voulons notre indĂ©pendance Ă©conomique, l’accessibilitĂ© universelle Ă  l’ensemble des lieux et bĂątiments.

Halte aux violences sexistes et sexuelles !
Le procĂšs des 51 violeurs de GisĂšle PĂ©licot a rappelĂ© que les violeurs sont des hommes ordinaires, et que la culture du viol persiste dans les diffĂ©rentes strates de la sociĂ©tĂ©. La nomination de Darmanin mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles comme garde des sceaux est une vĂ©ritable provocation. Nous continuons Ă  compter nos mortes car il n’y a aucune volontĂ© politique de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, dont les violences obstĂ©tricales et gynĂ©cologiques, nous voulons une loi-cadre intĂ©grale qui mette en avant prĂ©vention, Ă©ducation, protection, accompagnement, sanction et garantisse les moyens pour la prise en charge de l’ensemble des victimes, femmes, enfants et minoritĂ©s de genre. Les plus touchĂ©es par les violences sexistes, dont les violences Ă©conomiques, sont celles qui souffrent dĂ©jĂ  de multiples oppressions : femmes victimes de racisme, migrantes, sans papiers, femmes prĂ©carisĂ©es, en situation de handicap, femmes lesbiennes et bi, femmes trans, femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Nous demandons la mise en place d’actions concrĂštes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protĂ©ger les victimes et combattre les rĂ©seaux de traite prostitutionnelle et de proxĂ©nĂ©tisme. Nous exigeons les 3 milliards nĂ©cessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Nous refusons que les enfants violé·es, maltraité·es, incesté·es continuent le plus souvent Ă  ĂȘtre abandonné·es Ă  leur sort !


Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation Ă  la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant !
Le dernier rapport du Haut conseil Ă  l’égalitĂ© note que le sexisme progresse chez les adolescents et les jeunes hommes. Nous dĂ©nonçons fermement les attaques portĂ©es par le prĂ©cĂ©dent gouvernement contre le projet de programme d’éducation Ă  la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) reprenant les propos des associations rĂ©actionnaires de parents qui y sont farouchement opposĂ©es. Nous exigeons l’adoption et la mise en place immĂ©diate du projet de programme EVARS, dans la continuitĂ© des lois votĂ©es pour l’éducation Ă  la sexualitĂ© Ă  l’école. L’EVARS aide Ă  dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes, Ă  comprendre les inĂ©galitĂ©s, Ă  comprendre l’injustice des dominations qui s’exercent par les hommes sur les femmes, Ă  prendre conscience de son corps et de son intimitĂ© et Ă  respecter l’autre et soi-mĂȘme.


MobilisĂ©es tous les jours contre le patriarcat, les politiques libĂ©rales et autoritaires et contre l’extrĂȘme droite.
Le 8 MARS, nous manifesterons, nous serons en grĂšve fĂ©ministe. Nous serons en grĂšve sur nos lieux de travail (santĂ©, commerce
), en grĂšve du travail domestique et en grĂšve de la consommation ! Quand les femmes s’arrĂȘtent, tout s’arrĂȘte !

Préavis 8 mars 2025

 

Premiùres signataires de l’appel
ActionAid France, AFRICA93, APEL-ÉgalitĂ©, Association Panafricaniste des Droits Civiques des femmes, Attac France, CGT, Collectif Faty KOUMBA : Association des LibertĂ©s, Collective des mĂšres isolĂ©es, Droits de l’Homme et non-violence, FAGE, FĂ©ministes RĂ©volutionnaires Paris, Femmes EgalitĂ©, Fondation Copernic, Force FĂ©ministe (57), FSU, FĂȘte des 3 Quartiers ( F3Q), Genre et altermondialisme, HFE /Handi Femme Epanouie, Handi-Social, Las Rojas Paris, Le Planning familial, Le Planning Familial 94, Ligue des Femmes Iraniennes pour la DĂ©mocratie-LFID, Mouvement des Femmes Kurdes En France, Mouvement de la Paix, Organisation de SolidaritĂ© Trans (OST), Stop aux Violences ObstĂ©tricales et GynĂ©cologiques France ( Stop-Vog ), UNEF le syndicat Ă©tudiant, Union Etudiante, Union syndicale Solidaires, Union des femmes Socialistes (SKB).

En soutien
APRES, ÉgalitĂ©s, ENSEMBLE!, Gauche dĂ©mocratique et sociale GDS, Gauche Ecosocialiste

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Toutes et tous mobilisĂ© dans l’unitĂ©, EN GREVE et dans les MANIFESTATIONS !

Fonction publique territoriale : préavis de grÚve pour le mois de décembre

L’intersyndicale Fonction publique a appelĂ© les agent.e.s Ă  se mobiliser dans le cadre d’une journĂ©e d’action et de grĂšve unitaire le 5 dĂ©cembre 2024, pour revendiquer l’abandon des nouvelles mesures annoncĂ©es par le Gouvernement :

– Non aux 3 jours de carence dans la fonction publique,

– Non Ă  la diminution de l’indemnisation des jours d’arrĂȘt maladie,

– Non au non-versement de la Gipa.

Dans les collectivitĂ©s territoriales, les difficultĂ©s budgĂ©taires de cette fin d’annĂ©e et l’annonce de 5 milliards d’économies annoncĂ©es pour 2025 on dĂ©jĂ  des effets : suppressions de postes, le non-remplacement des agent.e.s ou encore projets de privatisation de certaines missions.

Cette premiĂšre journĂ©e de grĂšve permettra de rendre visible la colĂšre de l’ensemble des agent.e.s de la Fonction publique. Pour autant, dans les collectivitĂ©s, des luttes locales sont menĂ©es quotidiennement pour sauver les emplois, augmenter les salaires ou encore amĂ©liorer les conditions de travail.

La FSU Territoriale soutient et appelle Ă  amplifier ces luttes qui ont pour but la sauvegarde du service public pour rĂ©pondre au mieux aux besoins de la population. C’est pourquoi, non seulement elle s’inscrit dans les revendications de l’intersyndicale, mais elle rappelle aussi ses revendications pour le service public et la fonction publique :

– Abrogation de la rĂ©forme des retraites et retour Ă  60 ans comme Ăąge lĂ©gal de dĂ©part ;

– Abrogation de la loi dite de « Transformation de la fonction publique » ;

– Abrogation de la rĂ©forme de l’assurance-chĂŽmage ;

– Augmentation immĂ©diate de 10% de la valeur du point d’indice ;

– Indexation des salaires, des minima sociaux, des pensions et du point d’indice sur l’inflation ;

– Reconstruction des grilles indiciaires pour corriger le tassement des carriùres ;

– EgalitĂ© salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ;

– Recrutements statutaires et plan de titularisation pour rĂ©sorber la prĂ©caritĂ©Ì dans la fonction publique ;

– La semaine de 32 heures sans perte de salaire ;

– Dotations aux services publics Ă  la hauteur de l’urgence sociale et Ă©cologique.

Aussi, pour permettre aux agent.e.s de se mobiliser Ă  partir du 5 dĂ©cembre, la FSU Territoriale dĂ©pose des prĂ©avis de grĂšve pour chaque journĂ©e du 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20 dĂ©cembre 2024 de 00h00 Ă  24h, couvrant l’ensemble des agent·es de la fonction publique territoriale. Ces prĂ©avis devront permettre aux personnels de participer aux mobilisations qui seront organisĂ©es sur le territoire pour atteindre ces revendications.

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Info sur le rattrapage des « heures perdues » pour cause d’intempĂ©ries

La FSU tient Ă  rappeler aux agents·es de la RĂ©gion impactĂ©s par les intempĂ©ries et aux Proviseurs de l’ArdĂšche et du RhĂŽne  que le rattrapage des heures dites « perdues Â» dĂ©finies Ă  article L3121-50 du Code du travail ne s’applique pas dans la Fonction Publique. 

À la suite d’un arrĂȘtĂ© PrĂ©fectoral visant Ă  fermer certains lycĂ©es (c’était le cas hier et encore aujourd’hui (voir en PJ la liste des communes concernĂ©es)), liĂ© aux intempĂ©ries, les Proviseurs ne peuvent par exemple pas demander aux agents de « rattraper Â» les heures non effectuĂ©es. 

La FSU demande donc Ă  la DRH de communiquer rapidement aux proviseurs la rĂšgle en la matiĂšre pour qu’une Ă©galitĂ© de traitement soit effective. Elle remercie cette Direction d’avoir pu le faire hier dans l’aprĂšs-midi avec son message aux agents du siĂšge de Lyon pour faciliter leur retour Ă  domicile.

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Rémunérations, emplois, budgets : se mobiliser pour la Fonction Publique et les services publics le mardi 1er octobre !

L’actualitĂ© rĂ©cente a montrĂ© combien la dĂ©sespĂ©rance sociale créée par des annĂ©es de politiques d’austĂ©ritĂ© produit des divisions dans le pays et nourrit le discours et la montĂ©e de l’extrĂȘme-droite. Les inĂ©galitĂ©s d’accĂšs aux droits créées par l’éloignement des services publics, voire leur destruction dans certains cas, aggravent considĂ©rablement toutes les inĂ©galitĂ©s sociales, dĂ©laissant ainsi toute une partie de la population.

Ce contexte conforte les organisations syndicales de la Fonction publique, CGT, FSU et Solidaires, dans leurs revendications communes qu’elles expriment depuis des annĂ©es. Elles considĂšrent que des rĂ©ponses Ă  l’urgence sociale doivent ĂȘtre apportĂ©es sans plus attendre.

Pour assurer de bonnes conditions de travail aux agent es publics, pour amĂ©liorer partout la qualitĂ© du service public⋅       rendu aux usager es, il faut rĂ©tablir l’attractivitĂ© de la fonction publique.⋅

L’investissement de tous les personnels au service de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral doit ĂȘtre reconnu. Il faut augmenter toutes les rĂ©munĂ©rations tant elles sont en dĂ©crochage du fait de la politique de gel de la valeur du point d’indice dont les effets sont aggravĂ©s par la crise inflationniste. Les inĂ©galitĂ©s, notamment celles entre les femmes et les hommes, doivent ĂȘtre rĂ©sorbĂ©es. Nos organisations syndicales exigent que des mesures gĂ©nĂ©rales soient donc prises et notamment qu’une revalorisation du point d’indice intervienne dĂšs maintenant au titre de cette annĂ©e 2024. Des mesures complĂ©mentaires confortant et amplifiant les revalorisations devront ĂȘtre prĂ©vues par la loi de finances pour 2025.

Les conditions de travail et d’exercice des missions et de rendu du service public doivent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es. Nos organisations syndicales revendiquent ensemble des crĂ©ations de postes partout dans les Ă©tablissements, les services, les ministĂšres et les collectivitĂ©s territoriales. C’est une condition nĂ©cessaire pour que, partout sur le territoire, le service public puisse ĂȘtre redĂ©ployĂ© en proximitĂ© des usager es.⋅

L’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire organisĂ©e par le gouvernement dĂ©missionnaire et reprise par le nouveau Premier ministre est aussi inquiĂ©tante qu’inacceptable. La CGT, la FSU et Solidaires rĂ©affirment ensemble la nĂ©cessitĂ© de redonner des moyens de fonctionnement dans tous les versants et secteurs de la Fonction publique. Les budgets pour 2025 doivent ĂȘtre augmentĂ©s pour rĂ©pondre Ă  tous les besoins.

Il ne peut en ĂȘtre autrement pour que les services publics retrouvent enfin leur place dans tous les territoires et soient accessibles pour l’ensemble de la population.

Nos organisations syndicales rappellent qu’il est Ă©galement indispensable que le gouvernement rĂ©ponde Ă  l’exigence majoritairement exprimĂ©e d’abrogation de la rĂ©forme des retraites qui a Ă©tĂ© infligĂ©e tout autant aux agent·es publics et aux salarié·es du secteur privĂ©.

Pour gagner sur ces revendications, pour que des rĂ©ponses soient apportĂ©es tant par le futur gouvernement que par le Parlement, les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FSU et Solidaires appellent les agent.es publics, actif ves et retraitĂ©es, Ă  se mobiliser dans le cadre de la journĂ©e interprofessionnelle unitaire du 1er⋅ ⋅ octobre en participant massivement aux manifestations et par la grĂšve.

Bagnolet, le mardi 17 septembre 2024

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POUR LE SERVICE PUBLIC FAIRE BARRAGE A L’EXTREME DROITE

Depuis des annĂ©es les gouvernements en place s’opposent Ă  nos revendications et les politiques libĂ©rales mettent Ă  mal les services publics, les conditions de vie des salariĂ©s en particulier les plus prĂ©caires. Ces politiques ont sans aucun doute lourdement contribuĂ© Ă  la montĂ©e des partis d’’extrĂȘme droite.

Avec la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale, le gouvernement leur ouvre la possibilitĂ© d’accĂ©der au pouvoir.

A quelques jours du premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives, la possibilitĂ© d’une accession des forces d’extrĂȘme-droite au pouvoir est une menace de plus en plus forte. Ce serait une catastrophe pour le service public, ses agents, agentes, ses usagers et usagĂšres.

En effet, derriÚre son vernis social, le programme porté par le Rassemblement National poursuit la politique de cadeaux fiscaux et sociaux au patronat. Il assÚche ainsi les comptes publics et donc les moyens du service public.

Plus la date du premier tour approche, plus le RN renonce Ă  ses promesses envers les salariĂ©s : revirement sur l’abrogation de la rĂ©forme des retraites, report de la baisse de la TVA sur les produits de premiĂšre nĂ©cessité  Ne reste qu’un projet autoritaire et raciste qui poursuit les politiques libĂ©rales qui mettent Ă  mal nos services publics.

Alors qu’une part toujours croissante de la population est prĂ©carisĂ©e par les rĂ©formes du gouvernement actuel, rĂ©duire encore la capacitĂ© des services publics Ă  rĂ©pondre aux besoins ne fait qu’aggraver la situation sociale.

Plus grave, la politique de prĂ©fĂ©rence nationale au cƓur de ce projet politique aurait une consĂ©quence double : empĂȘcher les personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre et binationales d’accĂ©der Ă  l’emploi public dans une pĂ©riode inĂ©dite de pĂ©nurie de personnels, et surtout conduire les agents·es Ă  trier les usagers en fonction de leur nationalitĂ© pour leur refuser l’accĂšs au service.

Pour la FSU Territoriale, ces mesures sont inacceptables. Les principes d’égalitĂ© et d’universalitĂ© sont au cƓur du service public et du statut de la fonction publique territoriale que nous dĂ©fendons.

Alors que les inĂ©galitĂ©s se creusent et que les partis d’extrĂȘme-droite attisent les divisions en dĂ©signant des boucs-Ă©missaires parmi la population, la FSU Territoriale rĂ©affirme la nĂ©cessitĂ© d’un service public renforcĂ© adossĂ© Ă  des garanties statutaires consolidĂ©es pour les agents·es.

Associations, syndicats, tous ensemble il nous faut rĂ©agir face aux politiques libĂ©rales et Ă  l’extrĂȘme droite.

La FSU Territoriale rappelle ses revendications : 

  • Abrogation de la rĂ©forme des retraites et retour à 60 ans comme Ăąge lĂ©gal de dĂ©part ;
  • Augmentation immĂ©diate de 10% de la valeur du point d’indice et indexation des
  • minima sociaux, des pensions et du point d’indice sur l’inflation ;
  • Reconstruction des grilles indiciaires pour corriger le tassement des carriĂšres ;
  • Lutte contre les inĂ©galitĂ©s professionnelles entre les femmes et les hommes
  • Recrutements Statutaires et Plan de titularisation pour rĂ©sorber la prĂ©caritĂ©Ì dans la fonction publique
  • Passage des « 35h » aux « 32H » hebdo pour tous sans perte de salaire ;
  • Dotations aux services publics à la hauteur de l’urgence sociale et Ă©cologique 

Pour gagner sur ces revendications, il faut en premier lieu barrer la route Ă  l’extrĂȘme-droite dans les urnes. Alors les 30 juin et 7 juillet, pour faire barrage Ă  l’extrĂȘme-droite,

VOTONS !