Chers collègues,
Avant d’aborder la question du télétravail, nous suggérons à l’administration de mettre en place une année du bien-être à la Région. Quinze jours nous semblent singulièrement manquer d’ambition.
Le télétravail, parlons-en brièvement ! Un protocole a été signé en 2018, le Président encense cet accord lors des derniers voeux et malgré cela, le constat est clair : il y a de la résistance et des traitements inéquitables.
Quelques constats :
– Pour des raisons obscures ou idéologiques, certains responsables à la vision ringarde ne veulent pas entendre parler de télétravail dans leur service,
– Selon les Directions, pour les mêmes métiers, des postes sont télétravaillables, d’autres non, sans explication,
– Certaines directions imposent le jour hebdomadaire de télétravail,
– Certaines directions acceptent une journée de télétravail mais rechignent dès qu’il s’agit d’en accorder une seconde,
– Les temps partiels (notamment les 80%) ne sont pas traités de la même manière…
Bref, c’est la loterie ! Les barrières existent toujours à la Région et l’organisation type reste très hiérarchisée et très pyramidale, à l’opposé des principes du télétravail basé sur la confiance.
Même si toutes les études au niveau national soulignent les bénéfices de ce mode de gestion en terme d’efficacité, il y a donc encore à la Région des encadrants « vieille école » qui ont le sentiment que les agents dont ils ont la responsabilité hiérarchique leur échappent. Ceci révèle au-delà du frein culturel, une vraie défiance et une préférence du « présentéisme ».
La FSU n’a pas de solution miracle face à des responsables qui s’enferment dans des convictions d’un autre âge ; elle exige simplement de l’exécutif de faire appliquer le protocole et ainsi de permettre au plus grand nombre d’accéder au télétravail.
Merci de vos retours !