Revendications de la FSU
Chers collègues du siège et des ERA,
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Aujourd’hui, force est de constater qu’il ne se passe plus grand chose pour vous en termes d’avancées sociales. Pour ne rien arranger, vos témoignages révèlent que le climat dans les directions est très tendu et qu’une forme de lassitude s’installe irrémédiablement. En parallèle, un bon nombre de revendications restent au point mort.
Malheureusement, le constat risque de s’aggraver au fil des mois car rien ne semble vouloir bouger…
Bref, tout est rĂ©uni pour exaspĂ©rer les agents du siège et des ERA ?Â
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COMMENCONS PAR LE CONSTATÂ !
DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET UN CLIMAT QUI SE DEGRADENT AU SIEGE ET DANS LES ERA DE LA REGION RHONE ALPESÂ !!!
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Les conditions de travail se dégradent et une sorte de résignation s’installe insidieusement depuis quelques années. Les témoignages des agents, toutes catégories confondues, démontrent clairement :
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– Une absence de cap et un effondrement du sens professionnel qui se transforme en souffrance au travail et une perte de l’estime de soi,
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– Un manque de cohérence et de vision à long terme accompagnés d’ un sentiment d’improvisation,
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– Des réorganisations successives avec des concertations de façades qui nuisent à la qualité du travail, découragent les agents et engendrent un véritable stress professionnel ,
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– Un formatage de l’encadrement et une absence d’écoute flagrante de nos hiérarchiques,
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– Une sorte « d’omerta » qui s’installe dans certaines directions et qui génère une forme de souffrance en silence,
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– Une politique de copinage qui s’est sournoisement installée et qui exaspère les agents,
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– Le sentiment que pendant que certains bénéficient d’une progression de carrière linéaire, d’autres peinent à gravir les échelons,
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– Un manque de volonté politique pour remettre l’humain et la solidarité au centre des nouvelles organisations de travail,
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– Des discours répétitifs de contraintes budgétaires qui ne collent pas à avec le choix assumé de la collectivité pour certaines dépenses.
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ET PUIS PARLONS-ENÂ ?
DES REVENDICATIONS QUI N’ABOUTISSENT PAS !
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TICKET RESTAURANT ET REGIME INDEMNITAIREÂ !
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1) A un moment ou à un autre, il va bien falloir évoquer concrètement la situation du Ticket Restaurant dont la valeur faciale n’a pas augmenté depuis 8 ans. 7, 10 € situe la Région Rhône Alpes derrière de nombreuses collectivités dont le Rhône et les départements limitrophes.
Si le ticket restaurant est revalorisé, en parallèle la participation financière de la collectivité pour les agents déjeunant à l’Haraldis devra également être revue à la hausse, ce qui serait totalement légitime compte tenu de l’explosion des tarifs des repas proposés par Haraldis depuis notre arrivée à Confluence.
Compte tenu du retard engrangé ces dernières années, nous sollicitons donc l’exécutif et l’administration pour que le Ticket Restaurant soit revalorisé de 1.5€ soit une valeur faciale de 8.60€.
Cette augmentation qui ne sera que justice, n’aura pas une grosse indécence budgétaire pour la collectivité et pourra donc être mise en place très rapidement.
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2) 5 années sans augmentation du régime indemnitaire des agents du siège ! (sachant que point d’indice est en rade depuis 2010) ! Le coût de la vie augmentant sans cesse, à quand l’ouverture de négociations pour l’ensemble des catégories, même si négocier semble être devenu un verbe disparu du vocabulaire de l’exécutif depuis quelques années… !
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3) A quand la mise en place d’une prime de fin d’année identique pour l’ensemble des catégories, soit 2035€ brut, comme ceci se pratique notamment en Région PACA ?
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4) A quand la suppression de la part modulable du RI pour les catégories B comme ce qui s’est produit pour les catégories C il y a quelques années ?
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Toutes les questions tournant autour du pouvoir d’achat requièrent une volonté politique …malheureusement, on peut réellement douter que l’exécutif la possède actuellement !
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DES MOYENS HUMAINSÂ
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Il y aujourd’hui des postes occupés par des contractuels, notamment de catégorie C ou B, depuis de nombreuses années, postes de renfort ou de Complément Temps partiel pour la plupart.
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Il est désormais impératif que ces postes soient réellement identifiés et qu’une vraie politique de résorption de la précarité soit enclenchée… . Afin d’éviter tout clientélisme, la transparence devra être de mise pour ce chantier, mais dans tous les cas, l’administration ne peut plus continuer à fermer les yeux sur cette précarité structurelle.
La règle des 2 ans maximum pour les CDD doit  absolument être revue, car elle est véritablement discriminante.
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Autre sujet : La catĂ©gorie B est sous reprĂ©sentĂ©e et dĂ©prĂ©ciĂ©e en termes de missions effectuĂ©es. Ainsi, un bon nombre de catĂ©gories B estiment ne pas effectuer de tâches en phase avec le cadre d’emploi qu’ils occupent. A quand un vĂ©ritable Ă©lectrochoc et de bonnes dĂ©cisions concrètes pour ne pas dĂ©laisser ce cadre d’emploi ?Â
A quand des créations de postes dans cette catégorie ?
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De manière générale, une vraie politique de relance de créations de postes est nécessaire à la Région Rhône Alpes afin de remplir nos missions de service public d’une manière qualitative !
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LES CARRIERES
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Il est inacceptable à la Région Rhône Alpes, que des agents réussissant des concours ou examens, étant parfois promus à l’ancienneté, perdent le bénéfice de leurs efforts et ne trouvent pas de postes.
La Région participe à la formation des agents pour accélérer leurs chances de réussite aux concours, les font monter en compétence, les proposent à la promotion, et puis les laissent inexplicablement sur le carreau. Ce qui devait arriver arrive, les agents en question se démotivent et basculent très souvent dans une souffrance et une certaine dévalorisation d’eux mêmes.
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Même constat pour les agents qui souhaitent s’inscrire dans une démarche de mobilité interne, et qui ont toutes les difficultés du monde à trouver un poste. La Région n’incite t-elle pas à la mobilité en matière de parcours professionnel ?
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Autre remarque sur les carrières : Pourquoi aujourd’hui les agents ont-ils le sentiment qu’il faut absolument être encadrant pour entrevoir une carrière fleurissante à la Région Rhône-Alpes ?
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A quand la suppression des conditions régionales d’avancement qui ont freiné la carrière de nombreux agents ? Quand va-t-on enfin revenir aux conditions générales statutaires ?
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Bref ! L’exaspération est à son comble mais l’exécutif continue à ne rien entendre !
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Cordialement